L’album de la semaine: Nolwenn Leroy avec « Gemme » (coup de cœur)

Nolwenn Leroy vient de publier son sixième album. Intitulé « Gemme », il est porté par le premier extrait du même nom. Très aérien, positif, rythmé et mettant la voix de Nolwenn en avant, le choix de single est bon pour ouvrir les portes du nouvel opus.

Nolwenn Leroy rayonne et nous livre un album puissant, à la fois léger et profond. Toujours fidèle à son univers, la chanteuse nous délivre de nombreuses pépites en ayant collaboré avec de grands noms. Le côté international s’entend vraiment dans la qualité de la production. Mystique et pop, certains titres rappellent l’univers de son second opus « Histoires naturelles ». D’autres morceaux plus lourds et en anglais sonneront plus comme les titres de son précédent opus. Chanter dans cette langue montre vraiment l’ampleur de son talent et elle devrait un jour tenter un disque intégralement en anglais. Les musiques sont très recherchés et le son British se dégage sur certains titres. Côté texte, elle se livre peu et laisse place à la magie de ses références même si un grand bonheur se ressent lors de ses interprétations. Nous pouvons souligner que lors des ballades, elle suspend littéralement le temps avec sa voix qui nous transporte. Elle montre une fois de plus qu’elle peut faire allier la qualité et le talent. Les défauts du disque en revanche sont : le manque d’évolution après presque cinq ans d’absence car elle pioche dans des contenus proches de ses anciens disques et le peu de titres car il ne possède que onze morceaux. Hormis le single « Gemme », j’apprécie les titres : « Bien plus précieux » pour sa puissance sur tous les points, « L’Ankou » qui allie parfaitement légèreté et profondeur, « The Lake » pour la magie de son interprétation, « Ce que je suis », « Trace ton chemin » dont l’empreinte de Broken Back se ressent dès les premières notes de l’introduction, « A Dream » qui sonne comme une magnifique berceuse et qui porte bien son nom, « Run It Down » qui sonne comme un tube évident avec son côté puissant qui rappelle Florence and the Machine et « Stephen ».

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