Après son dernier passage il y a deux ans, David Guetta a fait son retour à Paris pour un concert sold out.

Photo by Sabrina RITTER

David Guetta prépare actuellement son nouvel album et vient de lancer sa tournée européenne. Le DJ est revenu en France pour une date unique: chez lui à Paris. Bien évidemment, le public a répondu présent et le show a affiché complet. Retour sur la soirée.

La salle de l’Accorhotels Arena est devenu un passage obligatoire dans la route de David Guetta. Cette dernière se remplit doucement lorsque Hugel prend les platines pour assurer la première partie, comme il le fait pour toute la tournée européenne de David Guetta. Le jeune homme propose un set très agréable avec des sons plutôt Funky et la présence de tubes qui font du bien à réentendre comme « Temperature » de Sean Paul ou encore « Move Your Feet » de Junior Senior. Comme une bonne première partie, il monte la température et met la salle dans une bonne ambiance en remerciant David.

David Guetta fait ensuite son entrée et met littéralement le feu avec une poignée de tubes comme l’excellent « Bad » et des remix de titres pas toujours bons, comme Willy William et J Balvin ou encore, « Bum bum tam tam ». Pour son décor, il est toujours entouré de son losange géant (qui cette fois est écarté afin que les spectateurs des côtés puissent bien le voir) et un mur de stroboscopes pour un jeu de lumière impressionnant, à la pointe de la technologie. Des côtés, le retour des écrans où nous le retrouvons très souvent en images. Pour le reste, rien ne change, il y a toujours des images diverses diffusées et la superproduction avec confettis, serpentins et bien sûr, la pyrotechnie.
David Guetta ne met pas longtemps à dévoiler sa première surprise de la soirée. Pour la seconde fois, après sa date à Dortmund la veille, il joue en exclusivité son nouveau single avec Martin Garrix et Brooks (le titre devrait sortir dans les semaines à venir). Il enchaîne ensuite avec une prise de risque, celle d’emmener le public dans des titres plus sombres, Underground voir Trance. S’il prenait ce type de direction pour son futur disque, il serait évidemment que la future chronique de Music Shaker serait très élogieuse. Pendant cette demi-heure, il reprend notamment « Pelican », ou encore du Eric Prydz. Cependant, il n’est pas certain que la majorité de son public venu pour ses singles radios apprécie ce moment plus pointu.
Il revient ensuite à son set normal et propose de nombreux remix et bootleg avec notamment du Bob Marley et John Lennon. Ajoutons à cela une belle poignée issue de sa discographie comme « She Wolf », « Love Is Gone », « Titanium » et « Where them Girls at » que nous entendons moins dans ses sets. Lors d’un titre, petit souci technique avec les caissons de basses qui se coupent laissant un son moins puissant, heureusement, quelques minutes plus tard, la situation rentre dans l’ordre.
David Guetta finit le spectacle avec ses plus grands classiques (à noter la surprenante absence de « Dangerous » lors du concert) mais aussi avec un discours sincère venant de son cœur et qui montre qu’il est humble. Il évoque son parcours, ses débuts dans des petites salles parisiennes comme le Bataclan, ses souvenirs dans la salle où il était venu applaudir des artistes comme Madonna ou Lenny Kravitz sans pouvoir rêver de la remplir lui seul et saluer ses fans du premier rang qui sont à ses côtés depuis l’époque de ses premiers disques dont je fais partie. Pour son dernier morceau, il réserve une nouvelle surprise, celle de proposer un remix inédit de son premier single, « Just a Little More Love ». Très bonne version pour ce titre qui devrait revenir bien plus dans ses sets.

En résumé, David Guetta est toujours surprenant et arrive à répandre la joie et la bonne humeur. Cependant, il était dommage de ne pas avoir eu un nouvel album à jouer. Le décor a évolué depuis son dernier passage à Paris. Parmi son set, il y a eu du nouveau et des choses identiques, mais qu’importe, nous sommes fiers d’avoir un artiste comme lui, avec sa réussite mondiale et son humilité.

 

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