Emma Daumas est de retour avec un EP « Vivante » et un roman « Supernova ». Rencontre.

Emma Daumas a répondu à mes questions afin de nous présenter son EP « Vivante » et son roman « Supernova ». Rencontre avec elle pour évoquer ses deux projets et son retour sur scène.

Bonjour Emma, tu viens de publier ton nouvel EP « Vivante » et un roman, « Supernova », mais tout d’abord, comment vas-tu?

Je vais très bien. C’est une étape importante de tout ce processus qui a commencé il y a plusieurs années. Le moment ou les projets sortent on relâche un peu la main et on pense au public et au regard des autres. C’est aussi un moment important. Je suis heureuse que mes projets soient bien accueillis. Un retour assez positif par rapport à tout l’investissement et l’engagement vis-à-vis d’un projet vous reverb.

Tu viens de faire ton retour après quelques années d’absence, que c’est-il passé durant tout ce temps, outre ta préparation à tes projets?

Beaucoup de travail, car je prépare ses deux projets depuis 2011. Il y a eu l’écriture des chansons, seule dans mon coin. Ensuite, il y a eu toutes ses étapes qui ont conduit progressivement à la sortie de ses chansons, comme par exemple de longues phases d’écritures. Vint ensuite les maquettes avec les musiciens, une période de live afin de retravailler les chansons dans les conditions du live, puis l’enregistrement des titres en janvier dernier. En parallèle, il y a eu l’écriture de mon roman et quelques mois de pause pour ma fille. Il y a également eu d’autres aventures dans le domaine de l’art contemporain. J’ai toujours occupé ma vie et mon espace créatif.

En effet, tu viens de publier ton nouvel EP « Vivante », peux-tu me le présenter?

C’est un album sur le souci de l’authenticité et de l’humanité. Les chansons parlent de sentiments et d’émotions humaines. J’ai cherché dans la vie et mes propres expériences pour pouvoir en parler au plus grand nombre. J’avais envie de reconnecter avec le public avec des émotions sincères après toute cette période intérieure. J’ai voulu garder des sonorités très acoustiques et organiques dans la musique. C’est pour ça que j’ai voulue étirer le temps avant d’enregistrer les chansons, car j’avais besoin de les faire maturer le plus possible et trouver les mots les plus justes possibles, les structures, la couleur. C’est un album plutôt serein et émotionnel.

L’ambiance est assez mélancolique.

Oui, mais il s’agit d’une mélancolie plutôt positive. On n’arrive pas à des choses désespérées.

Les textes sont positifs malgré tout, un peu comme une lueur d’espoir.

Exactement. C’est un sentiment qui me parle beaucoup. C’est un sentiment que j’ai emprunté aux Brésiliens. Leur rapport à la mélancolie n’est pas du tout la même qu’en France, ils ont quelque chose de beaucoup plus positif, joyeux et teinté d’espérance. On passe souvent par la mélancolie pour accéder à l’espoir, de la vitalité, de la reconstruction d’une nouvelle chose, de la musique, de la danse et la fête (rire).

C’est vrai qu’ils sont très festifs.

oui (rire). C’est un sentiment qui me plaît bien et qui m’a beaucoup inspiré pour ce disque.

Maxime Le Forestier a participé de loin à l’EP, peux-tu évoquer son rôle vis-à-vis de ton projet?

Il a eu le rôle de mentor et de guide sur le début de l’écriture. J’écrivais mes chansons depuis longtemps, mais je ne me sentais pas comme auteur. Je suis allé le voir en lui confiant mon ambition d’écrire et composer mes chansons toute seule. Je l’avais déjà fait pour mes précédents albums, mais ce n’était pas assez mis en avant. Je voulais aller au bout de cette démarche-là et il m’a donné de suite confiance, car il m’a beaucoup encouragé dans cette voie-là. Il a regardé mes textes et m’a permis d’assister à l’écriture de son album, car il écrivait son disque « Le cadeau » à ce moment-là. Pendant six mois, je faisais l’aller-retour avec mes petites feuilles et son atelier, dans lequel, progressivement, j’ai vu une évolution assez net de mon écriture. J’avais envie de bien faire et je comprenais ce qu’il voulait me transmettre. C’était aussi un très belle échange au niveau humain.

C’est vrai qu’on ne soulignait pas assez que les textes venaient majoritairement de toi sur tes précédents albums.

Ce n’est pas du tout ce qu’on a mis en avant. C’était mon ambition, mais en même temps, je venais d’un télé-crochet et d’un système où je n’étais connue qu’en interprète.

Je me souviens qu’à la Star Academy, on ne mettait pas du tout en avant ceux qui étaient musiciens ou ceux qui écrivaient.

Voilà. Au fait, dans ces sphères-là, de la variété ou la pop, on ne met pas ça en avant. On est plus sur le côté performance vocale ou danse et on est moins dans la musique et sur les musiciens. Les auteurs-compositeurs sont plus mis en avant dans un circuit « Chansons » ou plus spécifique. Je sais que c’est quelque chose qui me manquait un peu pour me sentir complètement épanouie. J’avais besoin d’aller au bout de la démarche d’auteur-compositeur, même si la casquette d’interprète me plaît aussi beaucoup, car grâce à ça, j’ai travaillé avec de supers auteurs-compositeurs, j’ai un répertoire très riche. C’est un côté positif, après, je pense qu’il y a des moments pour tout. Là, c’était le moment pour moi de m’affirmer en tant qu’auteur et quelque part, c’est cette même démarche qui m’a amené progressivement au roman. C’est super positif et ça m’a ouvert à un autre territoire qui me plaît aussi beaucoup et me permettre de proposer d’autres choses.

Maxime Le Forestier était déjà présent sur ton premier album avec le titre « La racaille » et ça ne date pas d’hier votre rencontre.

Il a toujours été dans les moments importants de ma carrière. Son aura planait toujours au-dessus de mon projet depuis le début de ma carrière. On s’est rencontré à la Star Ac, après, il était présent sur mon premier album, il était venu me voir sur scène une ou deux fois, c’est quelqu’un qui aime les jeunes générations et la transmission. Il aime toujours ce qui se fait de nouveau et est amateur de jeunes talents. Il est toujours dans la recherche et dans le soutien. C’est beau de voir de grands artistes comme ça, qui malgré qu’ils soient installés, continuent de se bouger pour les autres.

J’aime beaucoup cet esprit de partage entre artistes.

C’est beaucoup plus enrichissant dans le métier quand on se transmet les choses.

Le premier extrait est « Les promesses en l’air » dont le clip vient d’être dévoilé, peux-tu me raconter le tournage de la vidéo? (Il est à découvrir en fin de page)

Il sera normalement mis en ligne à la fin de la semaine. C’est un clip que j’ai tourné avec un réalisateur franco-chilien qui se nomme Tito Gonzalez Garcia. Il est cinéaste. Je travaillais également avec un Avignonnais, Nicolas, qui a écrit le scénario du clip, qui l’a mis en scène et qui a joué dedans. Il a été tourné fin juin à Lunéville, en Lorraine. C’est une nouvelle fois une rencontre artistique. Avant de travailler ensemble, on était amis tous les trois. Ils n’avaient jamais bossé ensemble et je croyais beaucoup à l’association de leurs deux univers. Je leur ai proposé de réfléchir ensemble sur ce clip où il fallait développer un univers très fort. Nicolas a travaillé sur l’univers des contes et les fables, nous avons donc tourné le clip dans la forêt, lieu symbolique des contes. L’histoire est une chasse aux trésor amoureuse dans laquelle le personnage féminin déambule à travers la forêt pour trouver l’amour. Elle traverse la forêt d’un bout à l’autre sans jamais le trouver (rire). Je ne vais pas tout dire, mais on a un univers très beau. Nous jouons beaucoup sur les jeux amoureux et comme la chanson, il est à cheval sur le léger et puis un sens un peu plus profond et torturé (rire). Nous avons joué sur un côté innocent, un jeux d’enfants qui peut être un petit peu plus brutal.C’est un peu comme la chanson qui est à peu près naïve et en même temps son contraire. On s’y retrouvera bien.

L’an dernier, tu avais publié le single « Bahia en été », pourquoi ne pas l’avoir inclus sur « Vivante »?

Tout ce qui est fait n’est plus à faire. Je voulais pas me servir de l’occasion de la sortie de « Vivante » pour remettre « Bahia en été » dessus. Elle a été un peu oubliée et on retravaillera dessus pour peut-être un jour l’a réenregistrée de façon différente. On n’y a pas touché, car nous étions satisfaits de la version.

Concernant « Vivante », tu en parles plus comme un album et non un EP, penses-tu qu’aujourd’hui qu’il y a une grande différence entre les deux disques, hormis la différence sur les nombres de titres?

Je vis « Vivante » comme un album, car ce processus de création m’apportait beaucoup. L’enregistrement n’est qu’une étape pour moi, d’autant plus qu’il sera repris sur scène prochainement. Pour moi, c’est un projet global et pas seulement un EP. On est plus sur le modèle unique de l’album, car ce n’est plus fiable économiquement. Outre le marketing, je trouve ça plus intéressant de se concentrer sur les chansons en elle-même. Mon ambition est de sortir des nouvelles chansons en début d’année prochaine et l’EP est un format intéressant pour renouveler les choses. Ça me plaît bien l’EP.

Tu cites déjà l’arrivée de nouvelles chansons, peux-tu en dire plus pour le prochain EP?

Il y aura de nouvelles chansons qui ont été écrites au même moment. On a enregistré six titres pour « Vivante », car c’étaient les plus aboutis. Il y en aura d’autres à venir qui sont dans les tiroirs et que je préparais déjà en préparant le premier. Il y a encore un peu de boulot, mais comme je veux prendre mon temps et me concentrer en profondeur sur les chansons, ça prendra un peu plus de temps avant l’enregistrement. Ils n’attendent que la scène pour se révéler. (sourire)

Ce qu’il faut savoir, c’est que tu avais présenté ton EP à ton public avant de le publier, pourquoi cette démarche?

Je souhaitais vraiment travailler les chansons et les aboutir. On les a plus dans le corps et la tête en les jouant sur scène, en plus, il y a le rapport direct avec le public. Je trouve qu’il leur manquait cette dimension live pour les rendre complètes. Comme je les pensais miennes et à la fois celles du public, il fallait forcément que je les fasse découvrir en les jouant pour voir si je pouvais réellement les transmettre, si elles étaient bien reçues par les gens. Lors de cette mini-tournée acoustique de showcases, les chansons ont bougé et évolué aux niveau des textes et progressivement, elles ont pris leurs dimensions définitives. C’était important de les aboutir et de les avoir dans le corps, car en les enregistrant, je les connaissais vraiment par cœur. Comme elles étaient imprimées en moi, l’enregistrement était plus dense.

À cette occasion, tu avais également retrouvé ton public, comment se sont passés vos retrouvailles?

Très bien (rire). Je ne m’étais pas trop projeté, mais j’ai trouvé ça extraordinaire qu’après tant d’années, les radios en région jouent le jeu, nous accueillent, que le public était au rendez-vous, que les gens étaient à l’écoute de ces nouvelles chansons, car ce n’était pas évident d’arriver avec un tout nouveau répertoire. Il y a toujours eu une grande qualité d’écoute et des retours hyper-positifs. C’était une expérience très belle et il me manque un peu, donc j’ai hâte de repartir sur les aventures lives.

Justement, tu seras sur la scène « Trois Baudets » de Paris le 26 septembre, as-tu déjà d’autres dates de fixées?

On risque d’en avoir bientôt car les calendriers sont bientôt pleins, c’est une bonne nouvelle. On en refera un second à l’automne, mais je ne peux pas encore en dire plus, car on attend la confirmations de nouvelles dates, notamment sur Paris, car il s’agissait de la seule région où nous étions pas passé l’année dernière. J’aurai d’autres dates à communiquer à la rentrée. J’espère également pouvoir faire des festivals ou des premières parties de gros artistes. La fin de l’année sera live, ça c’est sûr.

Tu as également publié ton premier roman « Supernova », peux-tu le présenter?

C’est une fable sur la célébrité de cette forme contemporaine de se projeter dans le métier par le biais des télé-crochets. J’ai travaillé sur des personnages, notamment cette jeune fille, Anabelle, qui est une fille d’aujourd’hui et âgée de seize ans. Comme beaucoup d’adolescentes rêvent de devenir une chanteuse célèbre car les nouveaux chanteurs ou comédiens sont les nouveaux princes et princesses. On est sur un sujet hyper sociétal. Les petites filles rêvent d’aujourd’hui rêvent beaucoup de devenir des chanteuses et il y a toute une industrie qui s’est montée à partir de ce fantasme-là. Je parle un peu des coulisses de cette industrie et surtout de cette jeune fille qui va réaliser son rêve et se brûler les ailes dans ce monde impitoyable qui l’a fait grandir trop vite. Étant très jeune, elle va vivre des situations qu’elle ne contrôle pas du tout alors qu’elle veut les gérer, car elle est dans un âge où elle veut grandir et devenir quelque chose. En plus, elle réalise son rêve de devenir « Star » et finalement, elle se jette dans cette expérience qui va lui brûler les ailes. On y voit vraiment l’acheminement d’une jeune fille qui veut devenir une adulte en vivant une expérience un peu excitante.

Comment ce projet a-t-il vu le jour?

Mon éditeur Jean-Paul Arif m’a proposé de travailler sur ce thème. J’ai trouvé intéressant le fait qu’il ne me propose pas d’écrire une autobiographie, mais un roman. C’était intéressant de me servir de mon expérience, de mes analyses et de ce que j’ai vécu et observé dans le monde du télé-crochet et dans l’industrie de la musique pour en faire une histoire qui me dépasse et qui n’est pas forcément la mienne.

Une jeune fille qui se présente à un télé-crochet peut-elle vraiment finir par vivre ce genre de péripéties en connaissant une célébrité grandissante?

Bien sûr. Le plus gros danger est de répondre « oui » à toutes les sollicitations et de ne pas préserver sa sphère intime. Le danger comme dans le livre, c’est de trop s’identifier au personnage que l’on a construit, parce que quand on est quelqu’un de médiatique, on construit un personnage, une sorte d’idéale pour faire rêver les gens, un personnage sans faille. Finalement, on finit par en perdre son naturel et sa spontanéité et on perd contact avec des choses plus humaines. Il m’est indispensable de préserver des choses simples, humaines et authentiques. C’est pour ça que cette jeune fille vite dépassée par ce qui lui arrive. La médiatisation et l’engouement sont tels qu’elle n’arrive plus à dire non à toute cette sollicitation et elle finit par se perdre là-dedans, comme une jeune fille vivant ça peut s’y perdre également. Il faut aussi être très bien entouré pour pouvoir se retrouver et se ressourcer à des choses simples et plus essentielles et moins superficielles. Le second danger c’est, quand vous êtes à la mode, un jour, on le sera plus (rire).

(rire) Un peu comme une date péremption, au bout de dix ans, tu es vieille et mise à la porte, car les petites filles ne fantasment plus sur toi.

Voilà, c’est ça (rire). Après ce moment peut être vécu comme un échec, car c’est très brutal de ne plus avoir la cote.Je pense que c’est le moment justement de se transformer et de proposer de nouvelles choses. J’ai tout de même fait trois albums, j’étais signée chez Universal durant huit ans, c’était plutôt progressif et moins brutal que ce que je décris dans mon livre. En plus, j’étais moins sur le devant de la scène comme Nolwenn par exemple, car elle avait gagné.

C’est vrai que star ac donnait vraiment tout au gagnant et beaucoup moins aux autres. Tu avais déjà cette « chance » de ne pas avoir gagné et d’être hyper médiatisée j’ai envie de dire.

Oui, c’est sûr, j’ai été moins exposée.

Ton personnage est féminin, mais penses-tu qu’un jeune homme peut également être aussi abusé qu’une jeune femme dans ce milieu? Ou est-ce uniquement de la perversité sur le sexe féminin? Il faut dire qu’on peut presque parler de prostitution pour certaines jeunes filles…

C’est une très bonne question. On est sur un domaine de séduction et celui-ci est de plus en plus sexualisé. C’est clair qu’une popstar sera amenée à être placée sur ce jeu de séduction et être sexualisée davantage mais regarde l’ampleur des Boys Band dans les années 90, c’était déjà la même chose à cette époque-là. Ce n’est pas exactement la même forme, mais ce sont les mêmes mécanismes pour les jeunes garçons. Ils peuvent aussi être sexualisés et devenir des sex-symbols et d’être des repères et références très fortes pour des jeunes filles. D’ailleurs, quand j’ai écrit le livre, je m’étais aussi renseigné sur les Boys Band, et c’est à peu près la même chose. On est sur les mêmes ressorts.

À cet âge-là, comment as-tu ressenti tes primes, tes premières couvertures de magazines, tes fans, les critiquent et la presse à scandale?

C’est le sentiment que j’ai eu, c’était beaucoup trop. J’ai toujours cherché à me préserver davantage tout en surfant sur la vague du succès, car c’était positif pour ma carrière et qu’il fallait en faire quelque chose. C’est difficile à vivre quand on est jeune, car il à la fois cette médiatisation et sa carrière à construire. Il fallait canalisé tout ça pour proposer des choses plus personnelles et créatives. Ces enjeux ne sont pas évidents à gérer, car ils sont extrêmement formateurs.

Penses-tu qu’un simple télé-crochet comme Graine de Star ou The Voice est moins destructeur que Star Academy qui implique une notion de télé-réalité comme Secret Story ou autres?

Oui en effet. Le fait d’être filmé dans notre quotidien était le même format que la télé-réalité. Ce n’est pas plus destructeur, mais ça orientait le regard des gens de manières différentes sur nous. Au-delà de la fiction, les gens entraient dans notre intimité. C’est pour ça que j’ai rapidement voulu me préserver. Je le vois même dans les rapports avec les gens, ils sentent plus légitimes à dépasser certaines limites et on ne peut pas leur en vouloir, car c’est le message qu’on leur a envoyé.

As-tu un conseil à donner pour les jeunes voulant se lancer dans les télé-crochets?

Il faut se connaître et connaître ses valeurs et se servir de l’expérience pour apprendre. Ça reste un tremplin, car après, il faut beaucoup travailler. Je suis mal placée pour dire aux gens de ne pas faire ces émissions, mais je trouve que ce n’est pas le modèle le plus intéressant, artistiquement parlant et puis pour l’épanouissement. Il y a d’autres modèles et d’autres voies, mais en ce qui me concerne, je n’aurais jamais pu faire tout ce que j’ai fait si je n’étais pas passé par là.

On peut aussi noter que ceux qui viennent de Province ont moins la chance de pouvoir se rendre à Paris du jour au lendemain, sans forcément passer par ces émissions, regarde à une époque, les artistes venaient quasiment tous de Paris et des alentours.

C’est sûr.

Concernant ton écriture pour le roman, quelle est la différence entre écrire un livre et des chansons?

(elle réfléchit)

Mis-à-part le bloc pour le livre et la feuille pour une chanson (rire)

Oui (rire). Ce n’est pas la même forme et façon de faire. Je n’avais pas le même rituel en écrivant le livre que pour écrire une chanson. Les chansons, c’est un premier élan, puis on y revient et les retouche, car il y a quand même une certaine rigueur à instaurer. Il faut aussi être exigeant sur le texte et être plus poétique, utiliser moins de mots, beaucoup plus vite puis il faut que ça rime et que ce soit rythmique. Pour le livre, c’est long et ne faut pas lâcher, mais il n’y a pas ce côté rythmique, c’est juste peut-être plus visuel et être plus exigeant dans le langage et être dynamique pour intéresser le lecteur. Après une chose reste identique entre les deux : la transmission. Il faut projeter une image ou une histoire. Ce sont des exercices à la fois différents et similaires.

Question spéciale, tu es sur Music Shaker, on shake la musique, peux-tu me citer trois titres que tu écoutes beaucoup en ce moment et de trois styles différents?

« Coward » de Yael Naim, « Ta douleur » de Camille et « Les vieux » de Jacques Brel.

Question hors-sujet: Tu défendais beaucoup les causes animalières, continueras-tu à les soutenir?

Je n’ai pas l’âme d’une militante mais j’aime la nature et les animaux comme des êtres essentiels à mon épanouissement. J’essaie d’en prendre soin à mon humble mesure.

As-tu un message pour les gens qui te suivent ?

Ne craignons pas d’être vivants!

Merci à Emma Daumas pour ses réponses et merci également à Xavier Chezleprêtre.

Découvrez en exclusivité le clip des « Promesses en l’air »

Cet article a été publié pour la première fois ici : http://www.actuanews.fr/music-shaker/Rencontre-avec-Emma-Daumas-plus-decouverte-de-son-nouveau-clip_a2649.html

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