A l’occasion de la sortie de son nouvel EP « Hit The Roads », Joe Bel a répondu à mes questions. Venez découvrir son parcours.

Bonjour Joe, tu viens de sortir ton EP Hit The Roads dont nous allons parler, mais tout d’abord, comment vas-tu?

 
Je suis très heureuse d’avoir sorti ce disque car ça faisait longtemps que je travaillais dessus. Il y a deux chansons sur les quatre que j’ai écrites depuis longtemps et j’attendais beaucoup ce moment de partage. Finalement, je suis soulagée d’avoir pu publier ce disque-là.

Nous connaissons peu de choses sur toi, peux-tu nous raconter ton parcours?

Je n’ai jamais appris la musique car je faisais toujours d’autres choses. J’ai fais des études de l’histoire et de l’art ainsi que des études de lettres modernes. En parallèle, je faisais des chansons mais uniquement chez moi, sans jamais faire de concerts, sans les partager avec personne puis un jour, j’ai décidé d’arrêter mes études pour m’y consacrer totalement car ça m’obsédait. Du coup, j’ai fait mon premier concert il y a trois ans, en guitare-voix. Je suis encore en train d’apprendre.

J’ai vu que pour apprendre, tu as bien appris, surtout sur scène, en assurant les premières parties d’artistes comme Zaz, Asaf Avidan etc…Comment t’es-tu retrouvé à assurer leurs premières parties?

J’ai eu beaucoup de chance car ce sont les artistes qui m’ont choisi pour les accompagner. Souvent les producteurs de spectacles leurs proposent plusieurs artistes pour les suivre ou faire leurs premières parties et du coup, je me suis retrouvé proposé et Asaf Avidan et Millow m’ont choisie pour assurer les premières parties. J’ai eu beaucoup de chance que mes chansons leurs parlent.

Es-tu toujours en contact avec tous ces artistes? T’ont-ils encouragé pour la suite de ta carrière?

Oui, ils m’ont énormément encouragé et ça m’a donné beaucoup de forces car ce n’est pas toujours facile de faire des premières parties et de monter sur scène avant un artiste que le public attend et toi non. J’ai eu beaucoup d’encouragements et ça m’a fait beaucoup de bien. Je suis restée en contact, j’ai récemment croisé Asaf Avidan dans une radio et on s’est raconté tout ce qu’il c’était passé depuis la fin de la tournée.

J’avais vu qu’au début tu n’aimais pas trop la musique de Zaz.

Je n’écoutais pas sa musique et je n’aimais pas du tout. Je suis allée voir son concert après le mien en me disant que ça ne me parlait pas et au fait j’ai été surprise et j’ai carrément changé d’avis.

Je pense que le live est très important pour juger. Beaucoup de gens peuvent juger sur un titre en radio mais la vraie vie reste celle que l’on voit sur scène. C’est vraiment ça qui compte, de les voir en vrai.

J’ai été dans le même cas et je l’ai vu l’an dernier aux enfoirés et c’est tellement différent de la voir en vrai avec sa voix et en radio sur un titre. Je sais que beaucoup n’aime pas sa voix en radio et peut-être qu’en la voyant en vrai, ces gens-là changeraient d’avis comme pour nous.

Quels sont les meilleurs souvenirs de toutes ces scènes? Est-ce que le public était accueillant à travers toute l’Europe?

Ce n’est jamais pareil selon les villes même au sein d’un même pays. Deux villes peuvent totalement être différentes car les cultures ne sont pas les mêmes. Dans le Sud de la France et le Nord, ce n’est pas pareil. Finalement, je ne peux pas dire qu’un pays est plus accueillant qu’un autre. J’ai adoré jouer en Allemagne, en Hollande et la scène de l’Olympia m’a beaucoup marquée. C’est une scène mythique et j’avais invité mon père qui m’a vu sur scène une des toutes premières fois à ce moment-là. En plus, l’accueil du public était très chaleureux, il chantait avec moi et c’est un souvenir gravé dans ma mémoire.

Je viens d’une ville où le public n’est pas toujours réactif et t’y a été le mois dernier, c’est Strasbourg.

Ça allait , c’était pas mal. Ça dépend de plein de choses, des jours, j’ai toujours eu la chance d’être bien accueillie. On ne m’a jamais lancé de canettes de bière dessus.

Cet article a été rédigé en premier sur l’ancien site de Music Shaker. Pour voir l’article complet, cliquez sur le lien suivant : Interview de Joe Bel

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