À l’occasion de la sortie de son premier album « Je vivrai », Inca s’est confié sur Music Shaker.
Inca a récemment publié son premier album « Je vivrai ». Il a répondu à mes questions et revient sur son opus et son parcours.
Bonjour Inca , tu viens de sortir ton nouvel album « Je vivrai » , mais tout d’abord, comment vas-tu?
Je vais bien. Je me sens « vivant ».
Nous avons pu t’apercevoir dans plusieurs Rising Star et The Voice, il y a-t-il eu une différence entre la participation d’un télé-crochet à un autre?
Oui car je n’ai pas vécu les deux expériences de la même manière. The Voice était court car j’ai été recalé dès la première prestation et dans Rising Star, j’ai été plus loin. Il s’agissait un peu d’une revanche sur The Voice. Je n’ai pas vu mes participations de la même façon. À The Voice, j’avais l’expérience du rideau et ça n’a pas joué en ma faveur car on m’a peu vu et donc les gens ne se souvenaient plus de moi à mon arrivée à Rising Star.
Après il y a eu le Roi Arthur qui a été une grande aventure, quels souvenirs gardes-tu de cette expérience?
J’en garde le souvenir d’une grande aventure artistique et humaine. Aujourd’hui, j’ai un gros manque de remonter sur les planches et les grandes scènes comme à cette époque-là.
Aujourd’hui, tu publies ton premier album « Je Vivrai », peux-tu me le présenter?
L’album est composé de chansons qui représentent un peu mon parcours. C’est un disque aux couleurs pop-rock avec des textes très forts et une certaine mélancolie qui s’en dégage. Il apporte aussi beaucoup d’espoir et d’amour. Il s’agit de chansons que j’ai composées et écrites depuis l’âge de mes quinze ans. C’est une manière de regrouper douze chansons qui retracent un peu ma vie en un album.
Il y a quinze ans, ça remonte et tu avais notamment une époque plus rock, la retrouvons-nous dedans?
J’ai été dans la variété-pop à quinze ans. C’est en montant à Paris que je m’étais découvert « une âme de rockeur » lorsque j’ai monté le groupe « Gravity Off« . C’est à cette période que j’étais dans cet univers.
Aujourd’hui, ton album se nomme « Je vivrai », as-tu un regard porté vers le futur?
Oui, tout à fait. Le titre incarne beaucoup d’espoir. La chanson qui porte ce nom est vraiment dans l’air du temps par rapport à l’écologie et le monde qui décline à cause de notre activité terrestre. Elle reflète l’espoir de vivre afin que les couleurs restent et que nos futurs enfants la connaîtront ainsi, avec sa richesse.
Je sens une envie de mettre ce titre en avant et il n’y a pas encore de clip pour l’illustrer, est-ce prévu?
Pas pour l’instant, pour une question de finance car si j’avais les moyens, je ferai des clips pour chaque chansons.(sourire). C’est vrai que « Je vivrai » mériterait un très beau clip avec l’océan etc…Je suis actuellement en autoproduction et j’ai pas de maison de disques, donc je ne peux pas.
C’est le cas pour de nombreux artistes en autoproduction, au départ, nous te connaissions sous le nom de scène de Fabien Incardona, pourquoi avoir changé pour le diminuer?
Avant de faire le Roi Arthur, j’avais fait un rêve où je signais le contrat de mon premier album. Avant de le signer un juriste me posait la question « Attendez, est-ce bien sûr, votre nom de scène est bien Inca? ». Je réponds « Oui, tout à fait ». Je me réveille à cet instant en me posant la question « Pourquoi ce rêve?Ce nom? » car je n’y avait jamais pensé. Quelques jours après, j’avais rendez-vous chez un spécialiste pour contrôler mes cordes vocales et à la fin de la consultation, il me dit « Fabien Incardona, c’est bien votre nom? Vous n’avez jamais pensé à vous appeler Inca? Pour moi, votre nom de scène serait bien ainsi ». Là, je me dis que c’est vraiment étrange, ce rêve et cette situation quelques jours plus tard et c’était comme un signe. Je l’ai choisi et c’est devenu un peu plus pratique car Fabien Incardona était toujours un peu compliqué à prononcer, notamment avec les animateurs radios ou autres qui avaient tendance à l’écorcher. J’aime mon nom mais il est dur à prononcer et il était facile à simplifier en quatre lettres. Inca sonne parfait.
Tu as quand même été exposé avec ton ancien nom de scène, dans ces cas-là, n’as-tu pas peur que les gens ne te reconnaissent pas ou autres?
Non car les articles publiés me présentent comme Inca mais qui s’appelait avant Fabien Incardona. En me posant la question, tu étais déjà informée, preuve qu’il y a une trace et que mon ancien nom n’est pas dans l’ombre. Au fait, il s’agit d’une suite et je suis dans un moment de ma carrière où je peux encore me permettre le faire. Ce n’est pas comme si j’étais très connu. Je suis mon intuition et j’espère que ce nom me portera chance.
J’avais évoqué ce changement en effet car il est important de guider le public, d’ailleurs est-ce que tu le retrouveras sur scènes?
Oui, c’est prévu. Il aura des chansons de cet album et du prochain à venir.
Un autre album à venir? Tu es donc en train de préparer un second album?
Oui, je prépare déjà la suite.
As-tu une idée de sa sortie?
Cette année, ça c’est sûr (rire). Après, je ne sais pas encore quand et s’il s’agira d’un album ou d’un EP de cinq titres comme j’ai déjà pu le faire avant « Je vivrai ». La sortie pour cette année est certaine en tout cas.
Tu es sur Music Shaker, on shake la musique, peux-tu me citer trois titres que tu écoutes beaucoup en ce moment de trois styles différents ?
Oula, ça va être compliqué (rire). J’en sais rien du tout. (Il réfléchit, puis cherche sur son téléphone). En ce moment j’écoute beaucoup « I Look to You » de Whitney Houston qui est sur son dernier album. J’écoute aussi « Mountains Crave » d’Anna von Hausswolff. En troisième, je mets Dalida avec « Paroles paroles ».
Le choix est surprenant car Dalida, on me le fait jamais (rire)
Oui, j’avoue. (rire) J’aime beaucoup Dalida et j’adore les grands artistes français qui ont toujours défendu la chanson française. Les grandes voix avec de grands destins, ça me touche.
Du coup, je retombe sur ma question hors sujet, on vient de perdre de grands artistes comme Johnny Hallyday et France Gall, quels souvenirs gardes-tu de ces artistes?
Il est certain qu’avec ces deux grands artistes, on a perdu beaucoup dans le paysage musical français. On a besoin de grands artistes avec des grandes voix pour reprendre la relève, mais hélas, il y en a peu.
Question d’actualité : Nous sommes en plein Eurovision, tu avais tenté ta chance par le passé, est-ce que ça te tenterais de refaire les castings pour un jour, représenter la France?
D’être contacté oui car passer un casting, je pense que le choix est plus simple pour les chanteurs qui sont déjà signés. Le concours reste une très belle vitrine tournée sur le monde et c’est toujours un bon moyen de faire sa promotion ou se faire connaître.
Question d’un fan et elle revient souvent: Où te vois-tu dans dix ans?
Dans dix ans, je me vois atteindre mon objectif : être en haut de l’affiche, avoir de la reconnaissance et faire une tournée dans les grandes salles.
Quelle est la question que l’on ne t’a jamais posée en interview, et à laquelle tu aurais aimé répondre?
Bonne question. (il réfléchit). « Qu’est-ce que j’aurais aimé faire si je n’étais pas chanteur? ». Je pense que j’aurai été acteur (sourire). On s’éloigne pas beaucoup de la chanson mais je pense que j’aurais tout fait pour être un artiste au cinéma.
Que puis-je te souhaiter pour la suite?
Que ça cartonne. (rire) Que ça prenne enfin et que ça marche (sourire).
Pour finir, as-tu un message à transmettre à ton public?
Je vous souhaite une très bonne année. Je vous remercie d’ être toujours là malgré le temps qui passe car je vois que vous êtes fidèles.
Merci à Inca pour cette interview et ce bon moment. Son album « Je vivrai » est disponible et vu que nous avons beaucoup abordé le titre portant le nom du disque, je vous propose de le découvrir ci-dessous.
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